Le cancer du sein est une tumeur maligne (formations cancéreuses qui peuvent croître rapidement et se propager dans tout le corps) de la glande mammaire. Le cancer du sein est donc un type de cancer qui se forme dans les cellules des seins. Il n’est pas compté parmi les maladies transmissibles ou infectieuses, jusqu’à ce jour aucune infection virale ou bactérienne qui serait en lien avec le développement du cancer du sein n’a était décelée. Et bien qu’elle se manifeste essentiellement chez la femme, les hommes sont également concernés par cette maladie.
En 2020, L’OMS a recensé 2.3 millions de femmes atteintes du cancer du sein et 685 000 décès dus à cette maladie. Mais aussi, 7.8 millions de femmes s’étaient vues diagnostiquer un cancer du sein au cours des cinq années passées, ce qui fait du cancer du sein le cancer le plus courant à l’échelle du globe. Le cancer du sein touche les femmes de tous les âges à partir de la puberté (le taux d’incidence s’accroît toutefois à mesure que l’âge avance). Jeune Afrique l’a surnommé le « serial killer » africain car bien qu’on ne parle pas assez de cette maladie en Afrique, malheureusement, le nombre de cas ne cesse d’exploser sur le continent et le taux de survie y est bien moindre que le reste du monde où ce taux s’améliore grâce à la mise en œuvre des programmes de détection précoce associés à différentes modalités de traitement. Il s’agit aussi du deuxième cancer le plus fréquent en RDC et il représente la première cause de décès par cancer chez la femme.
En règle générale, le cancer du sein se manifeste par :
- Une masse ou un épaississement dans le sein,
- Un changement de taille, de forme ou d’apparence du sein,
- Des fossettes, des rougeurs, une peau d’orange ou d’autres changements cutanés
- Une modification de l’apparence du mamelon ou de la peau qui l’entoure (aréole), et/ou un écoulement anormal du mamelon
- Un changement de taille, de forme ou d’apparence du sein,
- Des fossettes, des rougeurs, une peau d’orange ou d’autres changements cutanés,
- Une modification de l’apparence du mamelon ou de la peau qui l’entoure (aréole), et/ou un écoulement anormal du mamelon.
Le tableau n’est pourtant pas si noir, en effet, détecté tôt, le cancer du sein guéri dans 90% des cas ! Il est donc crucial de fournir des efforts pour que la vulgarisation soit amplifiée et décuplée.
Le fait de consulter un professionnel de la santé, dès les premiers signes d’un possible symptôme, contribue à renforcer l’efficacité du traitement. Les médecins encouragent vivement, pour cela, toutes les femmes à pratiquer régulièrement une autopalpation mammaire. Cet examen s’inscrit dans une démarche d’auto-dépistage du cancer du sein, et peut parfois permettre de découvrir des maladies du sein.
Lorsque le diagnostic est posé, la radiothérapie visant à contrôler la maladie dans le sein, ainsi qu’un traitement systémique (médicaments contre le cancer administré par voie orale ou intraveineuse) visant à traiter les métastases et/ou à réduire le risque de propagation du cancer sont employés pour lutter contre la maladie. Et pour ceux et celles dont la maladie est déjà en stade avancé, la « tumorectomie » ou « mastectomie partielle », méthode où l’on retire simplement la tumeur du sein, est employée aujourd’hui pour venir à bout de la maladie.
Pour réduire le risque de cancer du sein, on peut adopter certaines mesures comme :
- Faire durer l’allaitement au sein
- Faire de l’exercice physique régulièrement
- Surveiller son poids
- Éviter d’abuser de l’alcool
- Éviter de s’exposer à la fumée de tabac
- Éviter de suivre un traitement hormonal prolongé
- Éviter de s’exposer de façon excessive aux rayonnements
La maladie continue de faire de peur, d’intimider à tel point qu’on n’en parle pas assez. Il est temps que la population mondiale prenne part à ce combat qu’est la prévention et la lutte contre le cancer du sein. PARLONS-EN ! C’est cela qui mènera à la victoire.
